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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 01:44

 

 

Audierne-Esquibien-Plouhinec-Pont-Croix-Plogoff-Editorial 13/2012

 

Références: Télégramme de Brest en date du:

 

a)- 29-11-2012: Titre: Elections.Report des régionales et des départementales à 2015

 

Titre: Ty Bio. Salariés en grève pour "plus de considération"

 

b)-30-11-2012: Titre: Ty Bio. Manifestation des salariés des laboratoires

 

Titre: Plouhinec; Construction d'une aire de carénage

 

c)-1-12-2012: Titre: N-D-des-Landes. Nouvelle lutte historique

 

d) -3-12-2012: Titre: N-D-des-Landes-Plogoff. Même combat ?

 

e)-5-12-2012. ND des Landes. Un dispositif policier à 1M€

 

f) 23-10-2012: Le Figaro (internet). Titre: Violence contre les forces de l'ordre

 

 

 

 

******

 

En introduction de ce dernier article de l'année 2012, on ne peut passer sous silence l'affigeant spectacle qui nous est donné au plan national par la situation au sein d'un parti politique: l'UMP en l'occurrence. Cette situation a fait la "une" de tous les quotidiens locaux, nationaux et internationaux. Il n'est donc pas nécessaire d'en rajouter, sauf pour dire peut-être que les ambitions personnelles (politiquement suicidaires dans le cas présent) semblent éloigner leurs auteurs de l'intérêt général qui devrait pourtant être la ligne de conduite des responsables. Cette appréciation négative est celle des citoyens , des administrés, des électeurs , bref du "populo" et non seulement des militants adhérents de ce parti orienté et classé à droite.

 

Qu'attendent les militants pour donner de la voix ?? A moins qu'ils ne soient KO !!

 

La situation n'est d'ailleurs pas toujours meilleure au plan local. Nous avons déjà suffisamment disserté sur ce sujet pour ne pas y revenir.

 

La seule solution pour remédier à une situation inextricable au sommet consisterait à changer la donne en dépolitisant la base autrement dit les municipalités. Nous avons 36000 communes en France, dont beaucoup de petites communes qui aujourd'hui sont laissées pour compte et souvent contraintes d'afficher une certaine tendance pour faire aboutir leurs projets. Si la plupart des communes était majoritairement dépolitisées, donc à la base, le sommet serait bien obligé d'en tenir compte puisque c'est la base qui fait la loi à travers le suffrage universel. Autrement dit: des municipalités apolitiques et des équipes municipales élues sur des listes ouvertes et non des listes "fermées" par des "politicards locaux" et ambitieux, présentant les mêmes caractéristiques que ceux d'en haut (exemple: distibution de décorations en Cap-Sizun- dont des légions d'honneur).

 

Utopie peut-être !! Pas si sûr, puisque tous les éditorialistes écrivent que la situation actuelle profite aux extrêmes qui jusqu'à présent n'étaient pas des partis de gouvernement . Ils vont cependant très certainement le devenir si rien ne change.

 

Ceci nous amène à parler du calendrier électoral (cf: référence a). Nous aurons donc en 2014 des élections municipales, européennes et sénatoriales. Les régionales et les départementales sont reportées à 2015. Il est prématuré d'aborder l'année 2015 puisque la carte actuelle des cantons doit subir une réactualisation et que le mandat de conseiller territorial envisagé par le précédent gouvernement est supprimé. Donc, nous sommes en attente de précisions sur les données du problème pour envisager des hypothèses.

 

Par contre, rien de changé pour les municipales qui auront lieu en 2014, soit pratiquement dans un an . De nouvelles équipes doivent donc se préparer, tandis que d'autres vont devoir assumer leur bilan ce qui sera parfois difficile. On sent déjà ici ou là, un certain relâchement comme si la cause était déjà entendue, à Audierne par exemple. Quel sera le bilan des sortants pour ce qui concerne la circulation, la voierie, l'environnement par exemple ?? Comment fera la municipalité sortante à Audierne pour expliquer son immobilisme au sujet des grands dossiers environnementaux: ancienne clinique, école de pêche , casse de voitures , suppression du ramassage des déchets verts et saga des sacs du même nom (dont on ne parle même plus) etc....??? Gageons que les électeurs sauront donner la réponse à ces questions parce que 6 années pour rien, c'est beaucoup trop long. Mais j'oubliais: on a planté des fleurs à gogo !! Il faudra donc faire voter les bégonias !!

 

 

 

 

PHTO0001.jpg

 

 

 

Comment fera le maire d'Esquibien pour se présenter à la tête d'une équipe apolitique après avoir été candidat UMP aux législatives ?? Et son club nautique ??

 

Tout le monde sait que les dernières années de règne sont consacrées au "repos sur les lauriers", à condition évidemment qu'il y ait des lauriers. Cette dernière période se caractérise généralement par une absence d'initiative, ce qui veut dire que ce qui n'a pas été fait durant la période écoulée ne se fera pas. Attendons la suite !!

 

L'actualité du port d'Audierne vient aussi de s'enrichir d'un problème supplémentaire par le biais de l'aire de carénage. Lors du projet initial les plaisanciers considéraient que que le coût de fonctionnement serait trop élévé. Est-ce la raison pour laquelle la future aire qui sera construite sur le terre-plein de Poulgoazec sera réservée aux professionnels, nous l'ignorons. Quoi qu'il en soit il semblerait que les 240 bateaux de plaisance du port d'Audierne vont continuer à polluer lors des opérations de carénage, en rejetant directement dans la mer les eaux usées. Nous avons maintes fois évoqué ce problème dans l'historique de la situation. Répétons que les adversaires du port de plaisance (version initiale) sont ceux qui ont doublé sa capacité lorsqu'ils ont eu le pouvoir local et pour certains la légion d'honneur (1995-2008-municipalité de droite).

Donc, actuellement, au port de plaisance de la

 

"future station balnéaire"

 

(Faut pas rêver !!!!!!!)

 

pas de carburant, pas de moyens techniques de base pour l'entretien élémentaire. Sans compter que le port de plaisance fonctionne en système de régie et fait donc partie du budget municipal, ce qui signifie que c'est à la ville d'Audierne de trouver les solutions et de les financer.

Sympa non ?? Bon, la solution n'est sans doute pas pour demain !!

 

Le Cap-Sizun rencontre par ailleurs un autre problème celui du fonctionnement du laboratoire d'analyses médicales de Pont-Croix. [cf: références a) et b) ] . Pour des raisons d'économie, plusieurs laboratoires se sont regroupés pour mutualiser les moyens nécessaires aux analyses. Leur nouvelle appellation : "TY BIO", regroupe 8 laboratoires indépendants dont 4 de Quimper auxquels s'ajoutent Concarneau, Pont-L'Abbé, Douarnenez et Pont-Croix. Répétons que cela concerne uniquement les moyens techniques d'analyses, ce qui n'a aucune incidence sur les moyens de prélèvement. Concrètement, les patients du Cap pourront donc continuer à se présenter au laboratoire de Pont-Croix qui poursuivra sans changement les prélèvements. Par contre les analyses, leurs résultats et leur transmisson seront centralisés à Douarnenez ce qui compliquera les choses pour les urgences et pour les patients ayant l'habitude de venir "aux résultats". Evidemment les choses vont changer pour le personnel technique (laborantins) qui devra se rendre à Douarnenez pour effectuer le travail fait à Pont-Croix jusqu'à présent.

Sans compter que le laboratoire actuel est de construction récente (remplacement du laboratoire Kereveur). Il va donc y avoir des locaux neufs inutilisés , par conséquent construits récemment pour rien .

 

On n'a pas entendu les politiques locaux s'exprimer sur cette situation nouvelle. Pourtant, les problèmes de santé sont préoccupants dans le Cap-Sizun. Audierne est à 22 kilomètres de Douarnenez et à 36 de Quimper. Ajoutons 16 kilomètres supplémentaires pour la Pointe du Raz et on comprendra qu'il n'est déjà pas facile de voir un médecin le dimanche, lorsque les cabinets sont fermés. Le système de santé du Cap mériterait sans doute une étude approfondie , ce qui a dû échapper à nos élus locaux. A quand un système de garde médicale opérationnelle dans une maison du même nom, pour assurer les urgences ?? Il parait invraisemblale de savoir que éventuellement c'est un médecin de Guengat qui doit répondre le week-end. (Cas concret). Quelles peuvent en être les conséquences?? Qu'en pensent nos responsables ?? Seraient-ils à court d'idées ou en manque d'imagination et de réalisme ?? Dans le système actuel, on a le temps de mourir sans diagnostic durant le week-end. Pas étonnant que les services d'urgence soient encombrés dans les hôpitaux.

Ceci devrait interpeller les élus locaux qui vont bientôt solliciter les électeurs.

Etre responsable signifie étudier les problèmes, les traiter si possible ou alerter la hiérarchie et non satisfaire des ambitions personnelles !!

Attendons la suite !! .

 

Dernier sujet qui bien que se situant hors Cap-Sizun, ne peut être passé sous silence en raison de la comparaison faite avec les évènements de Plogoff en 1980-81,

 

le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes.

 

On peut lire dans le Télégramme de Brest en date du 3-12-2012, le titre suivant:

 

Notre Dame des Landes-Plogoff même combat.

 

L'article est signé par Ronan Larvor qui fut responsable de l'agence de presse du Télégramme à Douarnenez. Il connait donc bien le Cap-Sizun. Mais pour autant, ce titre est-il justifié ?? Autrement dit, peut-on comparer un combat antinucléaire mené par quasiment toute une population locale au "bout du monde" contre un gouvernement de droite (Président Giscard d'Estaing), avec un combat concernant un projet économique mené par un gouvernement de gauche (Président Hollande) contre certains contestataires ?? Cette ambigüité n'a pas échappé au maire de Plogoff qui remarque qu'à Notre Dame des Landes

 

" il y a eu accord des collectivités locales".

 

Il y a évidemment des similitudes mais aussi beaucoup de différences et même divergences. Du point de vue géographique, Plogoff se situe à l'extrême ouest de l'hexagone, en bord de mer alors que ND des Landes est en pleine terre. La Pointe du Raz, sise à proximité immédiate de l'endroit pressenti pour une centrale, est aujourd'hui classée "Grand Site de France" dont les limites font actuellement l'objet d'un projet d'extension. Donc, rien à voir avec ND des Landes et ses terres agricoles dont l'expropriation est envisagée (Peu de terres agricoles étaient concernées à Plogoff). Sans compter que l'on peut aussi se demander où est la cohérence entre un projet nucléaire à Plogoff, heureusement annulé, et l'actuel projet de grand site national. Jusqu'à preuve du contraire l'immobilier d'une centrale (cheminées) n'a rien à voir avec un urbanisme de grand site national et encore moins avec la loi littoral.

 

Le projet d'aéroport a été initié par les pouvoirs locaux élus démocratiquement, qui connaissent sans doute mieux que personne les besoins économiques de leur région et effectuent un travail de prospective justifiant à leurs yeux la construction envisagée.

La contestation est possible mais il n'y a que la démocratie (consultation populaire) pour dire si elle est justifiée ou non.

Reste cependant un point commun: l'intervention des forces de l'ordre: à Plogoff, à propos d'un projet de gouvernement de droite, à ND des Landes, à propos d'un projet de gauche puisque les élus locaux que sont Monsieur Auxiette président de gauche de la région concernée et Monsieur Airault (ex maire de Nantes), actuellement premier ministre.

 

La première remarque devrait être la constatation d'un engagement des forces de l'ordre lorsqu'elles en reçoivent la mission dictée par le pouvoir légitime,

 

quelle qu'en soit la couleur politique.

 

Les forces de l'ordre sont donc tout comme l'armée,

 

les forces gouvernementales apolitiques de la légalité et de la démocratie.

 

Les forces de l'ordre ne s'inventent pas des missions puisque celles-ci relèvent du pouvoir politique représenté par le gouvernement légal et légitime. Elles ne sont donc pas une force politique mais tout simplement une force républicaine et légale.

 

La solution recherchée par les contestataires relève donc du pouvoir politique et non des forces de l'ordre qui malgré cela, encaissent sur le terrain toutes les formes de contradiction et agressions , tant verbales que physiques et même brutales. Comme en langage militaire on dit que "le feu appelle le feu" ,

l'agression physique ne peut qu'appeler la réplique, toujours médiatisée dans un contexte de rapport de forces du faible au fort. Simple cliché partisan puisque les faibles sont toujours évidemment les contestataires qui subissent la brutalité de la répression. Ajoutons tout de même que les armes à feu ne sont jamais utilisées ce qui traduit une certaine maîtrise de soi, une certaine discipline et l'utilisation de moyens dont la dangerosité est limitée. On peut d'ailleurs consulter ici l'article consacré à l'histoire de la centrale de Plogoff accessible par le lien ci-dessous:

 

Ma Bro Ar C'Hap Gwechall suite 17

 

et dans lequel tout est déjà dit. N'ayant pas la connaissange géographique les lieux concernés par ND des Landes, il m'est difficile de me prononcer sur le bien-fondé du projet.

 

Evidemment le maintien de l'ordre a un coût [cf: référence e)]. Selon cette référence, le dispositif policier coùterait 1 Millon d'Euros. Bien sûr, tout a un coût. D'autant que les gendarmes et les policiers ne sont pas logés à la même enseigne. Les policiers étant syndiqués doivent être logés dans certaines conditions particulières lorsqu'ils sont en déplacement (hôtellerie). Les gendarmes ne sont pas syndiqués et leur statut militaire implique qu'ils doivent accepter ce qu'on leur offre. Il y a quelques années, l'hébergement dans un hangar équipé de lits de camp était courant pour les militaires. Actuellement les choses sont peut-être améliorées ( non vérifié).

 

Mais on ne peut passer sous silence les pertes enregistrées par ces serviteurs de l'état.

D'après "Le Figaro" cité en référence f) et datant du 23-10-2012, la violence contre les forces de l'ordre se traduirait par

 

38 blessés chaque jour,

 

ce qui ferait un total de 10331 blessés depuis le début 2012.

 

Il conviendrait de réfléchir à ces chiffres pour comprendre que parfois certaines réactions sont viriles. Quand on est accueilli comme souvent en banlieue parisienne, par des jets de projectiles divers, on réagit évidemment. Toujours selon la même référence on aurait enregistré en 2011:

11257 blessés dans la police, chiffre auquel il faut ajouter 2176 gendarmes agressés ou blessés en service. Tous ces chiffres sont à méditer non ??

 

C'est le prix payé par ceux qui ont choisi de servir et qui servent indifféremment un pouvoir politique de gauche comme de droite à condition qu'il soit légitime et républicain. On ne devrait peut-être pas oublier que, si le maintien de l'ordre a un coût, autrement dit un prix de revient, aucun gouvernement ne peut s'en passer pour que la loi soit respectée et parfois, nous sommes loin du compte. Ajoutons au coût financier les pertes en vies humaines qui elles n'ont pas de prix et on pourra imaginer le montant du préjudice dans tous les domaines.

 

A Plogoff les plus hautes autorités, responsables à l'époque ,ont reconnu (à la télévision) qu'il

aurait fallu

 

"arrêter l'enquête d'utilité publique et consulter la population:"

 

Ma Bro Ar C'Hap Gwechall suite 17

 

Il conviendrait peut-être de s'en souvenir pour trouver une solution acceptable et acceptée par tous. L'affrontement entre les contestaires qui n'ont pas de solution à proposer, et les forces de l'ordre qui exécutent les missions reçues légalement et prescrites par le pouvoir légitime, n'est qu'une situation stérile. Elle ne peut déboucher que sur l'incompréhension, la rancune et la vindicte, confrontant les cailloux aux matraques, les projectiles en tous genres aux gaz lacrymogènes, ce qui ne règle rien. La solution ne se trouvera pas sur le terrain mais chez les décideurs responsables représentant le pouvoir légal seul qualifié pour traiter le problème.

 

Un dernier mot au sujet d'une demande d'engagement de l'Armée à Marseille suite à certains évènements. C'est tout simplement inimaginable puisque ce type d'intervention ne fait par partie des missions de l'armée en temps de paix. Ce serait différent en temps de guerre ou en cas d'insurrection. L'armée n'est pas équipée de matraques et ne dispose pas, à ma connaissance de gaz lacrymogènes. Formée au combat de rues en utilisant ses armes (à feu) elle n'est pas qualifiée pour rechercher la drogue ou tout autre produit de contrebande comme on en trouve à Marseille. On ne peut évidemment pas imaginer une colonne blindée encadrée et appuyée par de l'infanterie, procédant au nettoyage d'une rue à Marseille. C'est impensable.

 

Laissons l'armée à sa mission de défense du territoire sans lui confier des pouvoirs spéciaux comme cela s'est déjà vu en d'autres circonstances ce qui a d'ailleurs également fait l'objet de contestations à propos des moyens utilisés pour obtenir des résultats . Laissons la revenir d'Afghanistan où elle a enregistré durant 11 années plus de 80 morts. Laissons la se reposer, récupérer ses matériels et se préparer pour les missions futures qui ne manqueront pas de lui être confiées. C'est son rôle et sa raison d'être.

 

 

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Et en attendant la solution du bon sens :Joyeux Noël à tous !!

 

 

 

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