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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 08:43

            Audierne.Plouhinec.Cap-Sizun. Editorial 1/2015

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Les fêtes de fin d'année 2014 se sont déroulées dans le calme par rapport à ce qui a marqué le début de l'année 2015. Comme nous l'avons indiqué dans notre article précédent, nous n'avons pas souhaité commenter à chaud des évènements d'une exceptionnelle gravité: l'apparition du terrorisme en France métropolitaine. La population française vient de découvrir ce qui a marqué de nombreuses générations de soldats du contingent, dans la période allant de 1954 à 1962, en dehors de l'hexagone il est vrai.

Il faut savoir que le terrorisme est tout simplement une forme de guerre, particulièrement cruelle puisqu'elle n'épargne personne et tue des victimes absolument innocentes, qui n'ont que le tort de se trouver là, au mauvais endroit au mauvais moment, en l'occurrence l'endroit choisi par le terroriste pour frapper. Ne parlons pas des otages qui attendent une mort planifiée.  Mais qui donc est ce terroriste ??

En faisant appel à des souvenirs d'école préparatoire à la carrière de serviteur de la République, on peut citer cette prase attribuée à Mao Tse Toung :

Le guerillero vit dans la population comme le poisson vit dans l'eau .

C'est donc quelqu'un qui vit sans se faire remarquer, une sorte de Monsieur " Tout le Monde" qui sortira de l'ombre, le cas échéant sur ordre, ou éventuellement de sa propre initiative, pour passer à l'acte. Cela signifie aussi qu'il est protégé par son milieu, passivement s'il est seul, activement s'il a des complices et fait partie d'une équipe, autrement dit d'un réseau. Il s'agit tout simplement d'un ennemi de l'intérieur contrairement aux ennemis traditionnels qui se situent à l'extérieur de nos frontières . 

On dit aussi que le terrorisme est l'arme du "faible par rapport au fort". On pourrait disserter cette définition mais il y a peut-être mieux à faire.

Parlons tout d'abord du rapport des forces en présence dans ce qui vient de se passer. Du côté terroriste, 3 individus (éventuellement 4), du côté des forces de l'ordre environ 80000 intervenants. Les terroristes ont donc obtenu des résultats allant peut-être même au-delà de leurs espérances et des buts qu'ils s'étaient fixés. (Les victimes ont reçu la croix de chevalier de la légion d'honneur à titre posthume). 

Pour autant, les forces de l'ordre ont remporté la bataille puisque les insurgés ont été neutralisés. Il faut ajouter que l'intervention des forces de police et de gendarmerie était particulièrement complexe en raison de la présence d'otages qu'il faut bien entendu tenter de "récupérer" sains et saufs. Ce type de mission est donc beaucoup  plus compliqué que l'action des unités militaires en campagne, engagées dans un cas de combat traditionnel et procédant à ce qui est généralement convenu d'appeler la "réduction d'une résistance" en langage professionnel. Par ailleurs, l'action en milieu urbain est plus difficile à exécuter que l'action en rase campagne qui permet l'utilisation de moyens aériens et des tirs d'appui  par exemple. La lutte anti terrorisme est donc un problème difficile à résoudre, qui demande de gros moyens, parfois sophistiqués, des effectifs importants et même des moyens financiers qui permettent souvent d'obtenir l'essentiel:

les renseignements.

Car, la lutte antiterroriste repose avant tout sur des renseignements fiables concernant les intentions, les moyens éventuels et plus particulièrement les armes et autres engins de destruction (explosifs par exemple) ainsi que les lieux de stockage et les complicités. Le renseignement en général repose sur quelques règles et principes qui consistent à ne rien négliger dans l'observation et la recherche de détails suspects par nature. Evidemment le franchissement des frontières et certains séjours à l'étranger constituent des facteurs essentiels, mais la simple  présence d'un véhicule inconnu faisant des navettes  dans un  quartier tranquille (repérage)  peut également attirer l'attention. La coordination des différentes observations est une affaire de professionnels et de spécialistes mais chacun peut et doit participer en signalant le moindre détail suspect  aux services concernés: police et gendarmerie par exemple. Il vaut mieux déranger pour rien que de laisser passer une information banale qui pourrait en fait s'avérer non négligeable. Ces quelques remarques sont d'ordre général et s'appliquent aussi bien au banditisme qu'au trafic de drogue ou au terrorisme, bref à tout ce qui évolue en marge de la société classique. Ajoutons encore que les unités militaires disposent en interne d'un service de renseignement chargé de coopérer avec les professionnels, en fonction des circonstances car les observations doivent être analysées, regroupées et recoupées pour dégager des présomptions et le cas échéant des certitudes. La collaboration entre les services est donc essentielle pour ne rien négliger. Nous n'en dirons pas plus sur ce sujet sauf que le terrorisme choisit ses objectifs en fonction des résultats qu'il peut espérer  obtenir  pour frapper l'opinion et médiatiser l'évènement. Tous les procédés sont bons pour aboutir à des bilans horribles, sous la forme de victimes qui se décomptent en nombre de morts, de blessés, de mutilés, avec de préférence des femmes et surtout des enfants. Même les animaux ne sont pas épargnés par cette cruauté abominable qui prétend parfois se justifier en invoquant des motifs religieux. Notre histoire est riche en souvenirs des guerres de religions qui fort heureusement appartiennent au passé. Cela ne devrait plus exister, or cela perdure . Pourquoi ???  

    Les derniers évènements sont imputables et imputés à des caricatures, publiées par un hebdomadaire "Charlie Hebdo". Réaction d'une catégorie de personnes pratiquant une religion de manière que l'on peut appeler intégriste puisqu'elle considère que le pouvoir absolu appartient à la religion. La loi dictée par la religion serait donc selon eux supérieure à la loi que nous connaissons dans les pays démocratiques comme la France qui depuis 1905, met en pratique la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Ce sont les citoyens (électeurs) qui désignent les responsables politiques qui doivent faire respecter toutes les religions sans distinction selon les prescriptons de la légalité. Il n'y a pas de religion d'Etat, même si notre histoire se réfère à des racines, chrétiennes dans le cas des pays d'Europe. Rappelons à cette occasion que les religions chétiennes comptent environ 2 milliards de fidèles dans le monde, alors que l'lslam, seconde religion mondiale ne fait que 1,2 milliard dont 83% de sunnites et 16% de chites .

Les chiffres ne sont que des chiffres qui placent la religion chrétienne en tête. Pour autant cela ne lui donne aucun droit particulier par rapport aux autres religions, puisque toutes les religions se doivent le respect mutuel, tant pour les personnes que pour les biens dont les lieux de culte font partie. Tous les lieux de cultes sont donc respectables et doivent être respectés par les citoyens dignes de ce nom ce qui est loin d'être le cas. Il n'y a pas si longtemps, ici, chez nous, en Cap-Sizun, donc dans la France profonde, une de nos chapelles a été victime de ce que l'on appelle généralement un sacrilège. C'est à la chapelle Saint Pierre de Mahalon que lors d'une activité estivale, une actrice a pris la liberté de s'exposer nue sur l'autel .

Références: Télégramme de Brest du 11-1-2015

Une plainte avait été déposée contre Arts à la pointe pour une performance considérée blasphématoire ( une artiste s'était mise nue dans une église)......

On ne devrait pas être poursuivi  pour ce qui relève de la liberté d'expression

La justice n'a pas estimé devoir sanctionner ce qui pourtant avait choqué des fidèles de la religion catholique. Alors ???

On apprenait autrefois dans les écoles que:

la liberté des uns s'arrêtait là où commençait celles des autres .

Alors: où commence la liberté des autres par rapport à celle des uns ?? Les blogs konchennou, kontadennou et autres revendiquent haut, fort et clair la liberté d'expression qui leur a permis d'exister et de s'exprimer depuis l'année 2006, en fournissant les preuves de ce qu'ils publient, sans diffamation ni insultes, appliquant le principe simple de la démonstration:

Montrer pour démontrer:

exemple le Mât Fenoux à Audierne

   

 Il suffit de prouver que cette photo est un faux pour nous blâmer  et nous donner tort mais, hélas, c'est une bien triste réalité imputable à certains responsables qui se reconnaîtront. Qu'en pensent les membres de l'ex municipalité Donval ??? En conséquence, nous estimons avoir le droit de penser  que cette "simple photo" d'une "certaine gestion audiernaise" témoigne à elle seule de "certains résultats". Ceci ne justifierait donc peut-être  pas "certaines présences" sur la photo des membres d'une association (Légion d'Honneur) visitant l'Aquashow d'Audierne et publiée dans le Télégramme le 8-1-2015. Nous ne diffamons pas, nous nous exprimons à propos d'un bilan qui est loin d'être élogieux et cependant récompensé (promotion d'un Maire honoraire: Télégramme du 20-1-2015 et décoration) . Ceci n'est qu'un exemple qui pourrait être étayé par d'autres photographies, toutes aussi incontestables concernant la municipalité Coatmeur (casse de voitures) !! Sachez encore que la présidence associative exercée aujourd'hui par un(e) maire (sse) honoraire   dans le domaine patrimonial maritime devrait  permettre de mettre un terme rapidement à la situation grotesque créée au Mât Fenoux sur le front de mer audiernais. Faute de quoi, notre liberté d'expression serait renforcée et devrait donc nous permettre de persévérer dans la présentation de photos incongrues dont la responsabilité est une fois de plus "MUNICIPALE". Comme quoi, tout se tient !! Que vive la liberté d'expression !!

    Si nous avons été amenés  à citer précédemment la légion d'honneur, c'est tout simplement parce qu'il s'agit de la décoration la plus prestigieuse de France, celle que l'on décerné par exemple aux serviteurs victimes du devoir, sur leur cercueils. Nous venons de le vivre. Or le Cap-Sizun compte plusieurs légionnaires et fort heureusement pas de "cercueils en service" . Tout simplement parce qu'on peut aussi devenir légionnaire en exerçant son talent dans une mairie, fonction  qui ne semble pourtant pas particulièrement exposée aux risques, ni aux initiatives prises "au péril de la vie" !! 

Revenons au terrorisme face auquel on a déployé des soldats pour renforcer la sécurité dans le cadre du plan Vigipirate. 10000 soldats dit-on. Questions:

1- Jusqu'à quand ce déploiement ??

2- Où va t'on trouver les soldats supplémentaires indispensables pour assurer les  relèves si la situation perdure. Car, si les soldats français ne sont pas soumis au régime des 35 heures  ils doivent tout de même se reposer de temps en temps si on ne veut pas être un jour confronté à une dramatique erreur humaine dûe à la nervosité, la fatigue ou tout simplement  la routine. Les soldats ont déjà reçu des insultes. Alors ?? 

3- L'opinion publique réclame majoritairement le rétablissement du service militaire. Il aurait peut-être mieux valu ne pas le supprimer et conserver une forme plus  réduite dans la durée (6 mois par exemple) . Ceux qui exprimaient cette opinion en 1996 date de l'annonce officielle du projet étaient traités de "passéistes" qui ne comprenaient rien à l'évolution des temps. Le dernier appelé du contingent a été libéré en 2002: "La  quille" !! Donc pas de problème, on peut rétablir ce service obligatoire en vertu du "Niaka" (Il n'y a qu'à.....!!!) si répandu dans les conversations de comptoir. Sauf que :

- Que sont devenus les services de recrutement ??

- Que sont devenues les casernes ??

- Que sont devenus les centres mobilisateurs ?? etc....

L'encadrement actuel est-il formé pour encadrer des recrues du contingent ?  En effet les soldats appelés ne se commandent pas comme des professionnels. Les méthodes sont différentes.

Et tant d'autres questions.

Nous sommes prêts pour affronter un conflit extérieur avec nos avions et nos sous-marins mais le problème est différent pour un conflit intérieur dans lequel il faut assurer la sécurité de tout: Lieux de cultes, écoles, bâtiments publics, gares, points sensibles  etc.... On pourrait continuer mais cela ne fournira pas les effectifs nécessaires. Il y a donc des décisions urgentes à prendre en essayant d'imaginer ce que l'avenir pourrait nous réserver.

Si on veut retrouver la sérénité il va falloir s'habituer à :

Laisser les Chrétiens  lire respectueusement leur respectable Bible

Laisser les Musulmans lire respectueusement  leur respectable  Coran.

Laisser les Juifs lire respectueusement leur respectable Thora etc...

On ne s'attaque pas aux consciences, aux convictions profondes sans prendre de risques. Toutes les religions ont déjà eu leurs martyrs et continuent à  les honorer. Donc, respect mutuel et paix dans les lieux de culte. C'est le prix à payer pour vaincre le terrorisme qui selon certains "frappe où il veut quand il veut". Il s'agit donc d'anticiper pour trouver les parades.

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Revenons à notre Cap-Sizun et plus particulièrement à Plouhinec, commune dans laquelle le projet d'école DIWAN ne semble pas être particulièrement apprécié par la nouvelle municipalité. Les organisateurs du projet DIWAN souhaitaient organiser une réunion d'information dans une salle publique de la commune. Le nouveau maire, par ailleurs Président de la communauté de communes a refusé d'honorer la demande. On peut se demander si cette décision est réaliste et opportune. A titre personnel nous la condamnons en considérant que notre langue maternelle mériterait un peu plus d'égards.  D'autant qu'il s'agissait en l'occurrence d'une simple réunion d'information. Or la liberté d'informer est une cousine germaine de la liberté d'expression. Souhaitons tout de même "Bon Vent" au projet d'école DIWAN à Pont-Croix.

Un dernier mot concernant Audierne. Lors de la cérémonie des voeux le nouveau maire d'Audierne monsieur Jo Evenat a annonce ce qui suit:

"J'ai aussi proposé aux maires des communes voisines de nous grouper, de fusionner.....Des pourparlers seraient en cours". (Télégramme du 19-1-2015).

Voilà qui nous change un peu du manque d'initiative auquel certains nous avaient habitués. Nous attendrons un peu avant de juger mais c'est bon signe !!



 

   

 

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